Cet article a été publié précédemment sur Nieuwsblad Transport.nl : Vous pouvez trouver cet article ici.

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Le 9 août 2022, c'était officiel. Vallenduuk Transport Advocaten s'est doté d'un nouveau conseil d'administration. Michelle Vrolijk, Christian Hofman et moi-même suivons ainsi les traces de Patrick Bobeck, à l'occasion du 25e anniversaire de Vallenduuk Transport Advocaten. Patrick est décédé l'année dernière après une courte mais lourde maladie. À Patrick, j'ai toujours dit : "Avec toi, ou pas du tout". Juste avant son décès, je lui ai dit que je devais rompre cette promesse, mais qu'il pouvait être assuré que son bureau bien-aimé continuerait comme il l'avait toujours imaginé.

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Assis derrière mon ordinateur portable, je repense aux années que j'ai passées avec Patrick. Avec l'arrivée du tachygraphe numérique en 2006, j'ai rejoint Vallenduuk Transport Advocaten. Ma spécialité dans le domaine des contrôles routiers et des inspections d'entreprises s'est donc développée parallèlement à l'introduction de cette technologie ingénieuse. Ce dispositif astucieux rendrait la manipulation et la fraude pratiquement impossibles. Comme vous avez pu le lire dans plusieurs de mes chroniques, la pratique s'est avérée plus stérile. Il a tout de même fallu attendre 2019 pour que le tachygraphe intelligent fasse son apparition. Les contrôles des temps de conduite et de repos, du cabotage et de l'utilisation du tachygraphe allaient devenir beaucoup plus efficaces. Le bon grain sera séparé de l'ivraie. Reste à savoir si l'objectif visé sera atteint.

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L'évolution du tachygraphe et des lois et règlements qui l'entourent est révélatrice de l'évolution du secteur des transports. Il est également révélateur que l'histoire semble se répéter encore et encore. Vous souvenez-vous ? Comment, au début de ce siècle, un grand nombre d'entreprises de transport du Royaume-Uni se sont mises en route vers le continent parce que le coût des accises et des taxes sur les véhicules à moteur était devenu si élevé que les transporteurs avaient de l'eau jusqu'aux lèvres ? Les transporteurs britanniques ont alors été invités à opérer à partir de pays étrangers moins chers. Cette demande n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd à l'époque, mais l'herbe de l'autre côté de la Manche ne s'est pas avérée beaucoup plus verte et de nombreuses entreprises sont retournées chez elles. Un peu moins de 20 ans plus tard, un exode similaire s'est produit lorsque le Royaume-Uni a décidé "démocratiquement" de se retirer de l'Union européenne.

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Nous avons également assisté à une caravane similaire de transporteurs lorsqu'un grand nombre de pays d'Europe de l'Est ont adhéré à l'UE entre 2004 et 2007. Ce fut le début d'un boom pour les entreprises de transport d'Europe de l'Est qui ont commencé à effectuer de nombreux travaux en Europe de l'Ouest, mais à des prix défiant toute concurrence. Les entreprises d'Europe occidentale ont eu du mal à s'en sortir et ont été contraintes de se délocaliser de plus en plus vers la partie orientale de l'UE. La solution envisagée a débouché sur le fameux "paquet mobilité", censé améliorer les conditions de travail des chauffeurs et la compétitivité du secteur des transports à partir de 2020. Plus de deux ans plus tard, nous pouvons constater que le paquet mobilité est loin d'avoir donné les résultats escomptés. À suivre.

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On pourrait multiplier les exemples à l'infini. C'est pourquoi il est important de suivre les dernières évolutions du marché. Qu'il s'agisse d'une restriction toujours plus importante du cabotage, d'un renforcement des règles de détachement ou d'un durcissement de l'appareil d'enquête. Être prêt pour l'avenir. Savoir ce qui se passe et continuer à se développer. C'était la vision de Patrick. Une vision que je continuerai à promouvoir après l'acquisition.

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